{HJ} Demandes de Partenariat

-James Wilson ?

Au son de cette voix profonde, James Wilson esquissa un léger sourire et avala une nouvelle gorgée de son verre de whisky. Derrière lui, les bruits les plus divers retentissaient : rugissements de démons colériques ou euphoriques jouant au poker ou se balançant des boules de feu, bruits des verres qui tentaient, bref, on se trouvait dans un bar de l'Enfer, c'était plus qu'évident.

James Wilson était lui-même un démon. Un démon au physique humain, au physique trompeur, au physique d'ange. Ce beau ténébreux faisait bien moins que son véritable âge. Un autre démon s'était assis à ses côtés, dos au vacarme de la salle, accoudé au bar. Il connaissait son identité sans avoir eu besoin de se retourner complètement pour le voir. C'était Robert Jones.

Cette rencontre devait avoir lieue depuis un petit bout de temps maintenant, peut-être même était-elle inscrite dans une sombre prophétie quelque part en ce monde, qui sait ?

La dernière Source avait été détruite par les soeurs Halliwell, encore. Mais Wilson et Jones, qui s'étaient faits un nom en Enfer depuis un temps, ne se disputaient pas son remplacement comme beaucoup de démons. Les rumeurs aidant, ils avaient fini par apprendre et comprendre que leurs projets pourraient correspondre et voilà pourquoi cette rencontre avait lieue. Un accord. Un partenariat. C'était plutôt rarissime dans le monde infernal.

Il s'agissait de construire une école, dans une dimension infernale, pour commencer. Les forces du bien en avait une, pourquoi pas celles du mal ? Il fallait avouer que peu de démons acceptaient ce qui, bien qu'emprunté aux humains, était de l'adage : « L'Union fait la Force » . Non, personne ici bas ni croyait, c'était ridicule, et pourtant... En réalité, rassembler les jeunes issus de sang démoniaque pour lever une armée et former une future Source beaucoup plus puissante que toutes les précédentes avait de quoi ralentir un tel dédain selon Wilson et Jones. Ah, voilà, le coeur du sujet : l'école.

Ils furent d'accord pour bâtir ce projet ensemble. Construire cette école, lui trouver des professeurs et des dirigeants dignes de ce nom, mais surtout, rester dans l'ombre...

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- Qui est la nouvelle Source ?

- Leïka.

Leïka était une démone puissante, très puissante, Wilson et Jones le savait, tous les Enfers le savaient. A vraie dire, ces deux-là la connaissait même très bien. Mais ce qui leur importait pour le moment, c'était le projet de la Source, celui qu'elle avait mis a exécution la veille et qui avait eu pour effet le meurtre des soeurs Halliwell, de leurs maris humains et la destruction de l'Ecole de magie. Une bataille sanglante dans l'Ecole même que leurs enfants avaient finalement su repousser.

- Les Halliwell sont mortes ?

- Trop tard malheureusement. Il y en a trois fois plus qu'avant maintenant.

- Exact. Et c'est là que nous entrons en jeu, cher ami...

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Du côté des Halliwell, les soeurs, bien que mariées et mères, ont continué à combattre les démons. Coop a été autorisé à cesser ses activités de Cupidon afin de redevenir mortel et de vieillir aux côtés de Pheobe. Léo a attendu que Wyatt ait 18 ans et soit capable de défendre la famille pour faire de même. Et tout allait plus au moins bien dans le meilleur des mondes jusqu'à ce qu'une nouvelle Source, Leïka, organise une attaque dans l'Ecole et qu'elles livrent leur dernière bataille.

Les neufs enfants Halliwell cependant marquèrent la relève et ouvrirent une nouvelle école trois ans plus tard, dans le Manoir même, pour une surveillance et une protection encore plus accrue.

Trois ans plus tard ? A vous d'écrire l'histoire…

Citation :

Apocalyspe 18 :1-3
« Après cela je vis descendre du ciel un autre ange qui avait une grande autorité ; et la terre fut illuminée de sa gloire. Il cria : Elle est tombée, elle est tombée. Babylone la grande ! [...] Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur et détesté. »

• Ils avaient eu raison. Ils avaient toujours eu raison. Les puissances infernales qui régnaient sur cette Terre avaient été confinées à un endroit. Minimisant le dommage au reste du monde. Les puissances célestes avaient repris les rennes et les choses étaient différentes sur terre. Partout. Sauf à Sao Paulo qui s’était transformé en une prison terrestre.
  Après une vaine tentative de l’Antéchrist pour maintenir un certain équilibre entre les deux camps, une traitrise de la part d’un de ses collaborateurs fit basculer le monde démoniaque et le balaya d’un revers de main. Le seigneur des ténèbres fut déchu de son trône malgré tous ses efforts pour le conserver, la bataille fut rude et le mena à sa perte. Sans chef et ne se faisant aucune illusion sur l’issue de cette bataille perdue d’avance, tous ceux appartenant au monde démoniaque, se rendirent sans hésiter, facilitant ainsi la prise de pouvoir des cieux. Pour plus de sécurité, on les traqua pendant des mois et les parqua dans la ville de Sao Paulo où ils sont surveillés et maintenus à l’état de prisonniers et d’esclaves. Ils sont les bêtes noires du nouveau pouvoir et il ne faut pas grand-chose pour qu’on les exécute, si bien qu’on en dénombre pas plus de quelques milliers aujourd’hui.
  

1 an plus tard…

• Les méthodes du dit Dieu n’ont rien à envier aux anciennes pratiques de Satan, en opprimant les perdants, il montra à ses sujets combien l’amour de son prochain peut être relatif. En effet, les consignes sont strictes, endiguer la rébellion par la violence, des méthodes extrêmes que les anges utilisent pour la première fois. Néanmoins, il parvient à tout diriger d’une main de fer, étouffant les débuts de révoltes à coup d’eau bénite et de torture.Il semble désormais impossible de mettre la main sur un malheureux gramme de shit et l'opium se vend désormais sous le manteau, dans cette ambiance d'interdit, même les anges se sentent à l'étroit. Ce qu’il ignore cependant, c’est que depuis quelques mois, des rassemblements ont lieu, réunissant anges, démons et humains, tous désirent la même chose, le retour à un équilibre. La question reste pourtant la même ? Comment renverser celui qui a crée le monde ? Une rumeur coure depuis quelques temps, un descendant direct de Satan serait en mesure de ramener l’équilibre mais tous ignorent son identité et c’est désormais le sujet de beaucoup de querelles au sein de ce petit groupe de rébellion. L’antéchrist ne cachait pas son penchant pour les anges et encore moins pour les démones.
  Cet élu, c’est peut-être vous...
  

• Les temps sont durs pour les démons. Traités comme des moins que rien et parqués comme des bêtes, ils jouent de ruses pour pouvoir éviter le couvre feu fixé à minuit. Si vous avez assez d'argent, vous pouvez soudoyer un ange pas si bon que ça ou bien il vous reste le système D. Escalader les barricades et autre grillages ou bien tenter d'acheter les gardes en leur offrant vos services. On se demande souvent si ce coin de la ville n'est pas un petit bout de l'Enfer, le seul sauvé par la tornade du bien.

• En tant que membre ,les membre serait plus approprié, de la communauté démoniaque, la fête vous est formellement interdite, ou plutôt la fête comme vous l'entendiez, le sexe pour le sexe, l'alcool et la drogue, on trouve difficilement ces extras sauf dans cette boîte de nuit située dans un entrepôt aussi délabré que vieux, rescapé lui aussi d'une époque glorieuse. Il n'est pas rare que les anges et autres humains se mélangent aux démons le temps d'une nuit malgré les lois, il semblerait que ce genre de divertissements ne manque pas qu'aux démons.

• Circuler dans la ville devient difficile à cause des soldats anges postés un peu partout et les nombreuses patrouilles, le moindre faux pas et vous risquez un passage à tabac ou un emprisonnement voir la mort.
  Il faut la plupart du temps, tout un tas d'autorisation pour aller où vous le désirez lorsque vous êtes démons, inutile de parler du temps que ça prend pour les obtenir puisque ça se compte presque en années.

Mais on ne traite pas Poudlard comme n'importe quel château. Devant le ministère, elles n'obtinrent pas la propriété de l'école et nombreux procès s'ensuivirent, tous aussi infructueux les uns que les autres. Dépitées, elles étaient prêtes à laisser tomber, a abandonner tout espoir d'acquérir le collège, quand une idée germa dans leur tête. Peut-être ne l'obtiendraient-elles pas totalement dans un premier temps, mais elles pourraient en avoir la direction. Qui sait par après comment elles pourraient obtenir plus.

Fortes de cette conviction, une alternative fut proposée au Ministère. Poudlard réouvrirait, les O'Reilly aideraient à sa reconstruction, mais en échange Eranne et Jileen auraient la direction conjointe des lieux, et le ministère ne mettrait pas son nez dans les affaires de l'école! Deux ans, il fallut deux longues années pour remettre Poudlard en état. Architectes, mages et gobelins vinrent prêter main forte.

2098, cent ans après la grande guerre, Poudlard réouvre ses portes. Reprenant sa majesté d'antan, les élèves britanniques furent rappelés des autres écoles, ainsi que le prescrivaient les décrets magiques d'Angleterre. Tout enfant sorcier né sur le sol anglais, ferait ses études à Poudlard, inscrit depuis sa naissance dans le grand registre. Des centaines de lettres partirent donc vers tout le pays, invitant les élèves sorciers à se présenter le premier septembre à la Gare King Cross, d'où démarrerait le Poudlard Express, ayant lui aussi subi une petite révision.
Mais laissons la l'histoire de Poudlard un instant pour nous concentrer sur nos nouvelles directrice, car il va sans dire qu'elles auront une très grande influence sur l'école. Bien qu'ayant reçu les directives du Ministère concernant l'éducation, nos deux compères n'en avaient réellement pas tenu compte, bien décidées à faire de l'école ce qu'elles voulaient. Bien que sœurs, ou plutôt demi-sœurs, elles étaient aussi dissemblables que le jour et la nuit se rejoignant pourtant sur un point, la pratique. Oui, à bas les livres et les manuels, l'école était faite pour apprendre! Les élèves seraient désormais répartis dans cinq maisons, et non pas quatre, comme il était d'usage de le faire avant la grande guerre.
Cette cinquième maison n'était autre qu'une autre de leurs idées, qu'elles avaient décidé de mettre en pratique après avoir observé les caractéristiques de chacune des autres maisons. Lycaon, la cinquième maison, accueillerait donc les rusés et les solitaires. Vint ensuite le choix de l'équipe professorale, mais la encore, les O'Reilly firent fi des consignes. Il fallait du sang neuf, de nouveaux professeurs, et jeunes de surcroit, bien que quelques professeurs d'expérience ne soient pas négligeables. Vous n'en saurez pas plus pour l'instant.

Sachez simplement que les élèves auront quelques surprises à leur arrivée à Poudlard.



Banquet de l'année 2098. Deux énormes sièges trônent sur une estrade, surplombant une table, celle des professeurs.

Lentement, les élèves sont prisés d'entrer et de se masser dans le fond de la salle.L'après-midi touche à sa fin et les estomacs commencent à crier famine, mais rien ne sera servi tant que l'immense répartition n'aura pas lieu.

Les professeurs entrent à leur tour, s'attablant chacun à leur place respective, suivis de deux jeunes femmes aussi dissemblables qu'étranges. Blonde contre brune, peau mate contre blancheur nacrée, mais ce qui frappe est la même expression sur ses deux visages inexpressifs. Leurs voix s'élèvent, douces,assurées et synchrones.

Les élèves seront répartis en cinq maisons portant les noms de Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle, Serpentard et Lycaon en fonction de leur caractère


Gryffondor accueillerait les courageux et joyeux
Poufsouffle les travailleurs et les bons amis
Serdaigle les malins et les sages
Serpentard les ambitieux et les intelligents
Lycaon les solitaires et les rusés

Ils auraient pour directeur

Laeren Flamel pour Gryffondor
Faolán Tyronoe pour Serdaigle
pour Poufsouffle
pour Serpentard
pour Lycaon

Chaque élève sera donc appelé sous le choixpeau qui les répartirait dans la maison qui leur convenait le mieux. Ensuite, lorsque la répartition aura pris fin,le dîner sera servi, avant une bonne nuit de sommeil dans leur dortoirs.

Ainsi, une nouvelle année commençait, sans trop d'anicroches, du moins pour le moment.